Le chiffre
30 000 km²
C’est la superficie totale occupée par les parkings aux États-Unis. Oui, vous avez bien lu : 30 000 kilomètres carrés. Soit l’équivalent… de la Belgique entière !
En additionnant les innombrables parkings disséminés aux quatre coins du pays : parkings de centres commerciaux, d’immeubles de bureaux, d’aéroports, de stades, de centres-villes, on atteint une surface difficile à imaginer : une mer de béton de la taille d’un pays européen.
Ce chiffre illustre à quel point la culture de l’automobile est ancrée dans l’organisation des villes américaines. Selon l’économiste Donald Shoup, spécialiste reconnu des politiques de stationnement urbain, la prolifération des parkings a non seulement des impacts économiques mais aussi écologiques majeurs : imperméabilisation des sols, îlots de chaleur, dépendance accrue à la voiture individuelle…
Alors que de plus en plus de villes cherchent à redonner de l’espace aux piétons et aux transports durables, ces chiffres posent question : et si demain une partie de ces espaces étaient transformés en parcs, en logements ou en zones de mobilité douce ?
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